
L’aide au retour volontaire peut désormais s’élever jusqu’ à 2 500 euros jusqu’à la fin de l’année, contre 1 850 euros jusqu’à présent. Cette mesure concerne uniquement les Irakiens, Afghans et Iraniens présents dans les régions d’Ile-de-France et des Hauts-de-France.
Un arrêté pris le vendredi 6 septembre stipule en effet que l’aide au retour volontaire sera réévaluée jusqu’à la fin de l’année pour les demandeurs d’asile déboutés en première instance – ceux qui renoncent à faire appel devant la CNDA - et les sans-papiers ressortissants de pays soumis à un visa. (...)
Le tribunal administratif de Lille a ordonné mercredi 4 septembre l’expulsion de plus d’un millier de migrants qui vivent dans un gymnase à Grande-Synthe, dans le nord de la France. Depuis cette annonce, les associations, les autorités et les migrants se préparent donc à l’évacuation du campement.
Le renvoi, même volontaire, vers l’Afghanistan et l’Irak pose question, tant la situation sécuritaire y est problématique. Sur le site du ministère français des Affaires étrangères, "la totalité du territoire" afghan "est fortement déconseillé", alors que l’Irak est de son côté "déconseillé sauf raisons impératives".
Plus de 10 000 retours volontaires en 2018
Cependant, selon Didier Leschi, "beaucoup de personnes rentrent volontairement en Afghanistan chaque année". En 2018, 1 075 Afghans ont profité de l’aide au retour volontaire, selon les chiffres de l’Ofii. (...)