
Et si l’école n’était qu’un instrument destiné à produire des élèves dociles, prêts à obéir aux institutions ? C’était la thèse du philosophe Ivan Illich, dès les années 1970.
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– (Editions du Seuil)
Une société sans école, Ivan Illich
L’école obligatoire, la scolarité prolongée, la course aux diplômes, autant de faux progrès qui consistent à produire des élèves dociles, prêts à consommer des programmes préparés par les « autorités » et à obéir aux institutions. À cela il faut substituer des échanges entre « égaux » et une véritable éducation qui prépare à la vie dans la vie, qui donne le goût d’inventer et d’expérimenter.
L’auteur de Libérer l’avenir poursuit ici sa recherche, pour les nations riches ou pauvres, d’un autre mode de vie : l’école doit pouvoir devenir le principal lieu d’une rupture avec le conformisme.
Ivan Illich (1926-2002)
Il a dirigé l’université catholique de Porto Rico avant de fonder, au Mexique, le Centre international de documentation (CIDOC). (...)