Le gouvernement grec va réduire le nombre de ses fonctionnaires. Athènes vient de donner son accord pour finaliser la mutation forcée de 12 500 fonctionnaires d’ici à fin du mois de septembre.
Au mois de juillet, la Grèce s’était engagée auprès de ses créanciers, le FMI et l’Union européenne, à muter 25 000 fonctionnaires au total d’ici à la fin de l’année, et à supprimer 4 000 postes durant la même période afin de réduire ses dépenses publiques.
Cette nouvelle mesure impopulaire pour les fonctionnaires grecs est encore une fois imposée par ses bailleurs de fonds. Et si Athènes a donné son feu vert pour restructurer la fonction publique, c’est qu’elle n’a pas d’autres choix. C’est même la condition imposée par l’Union européenne et le FMI pour le versement rapide d’une aide de près de sept milliards d’euros.
Contraint, le gouvernement grec va donc procéder à la fusion de certains organismes publics et hopitaux. Très rapidement les fonctionnaires vont recevoir leur nouvelle mutation. Il s’agit essentiellement d’enseignants, d’employés du ministère de l’Education, de policiers et de personnels de santé. Ces derniers sont obligés d’accepter leur nouvelle affectation. (...)