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Le Front Syndical de Classe
Fébrilité chez les maîtres chanteurs de la dette
Article mis en ligne le 13 mai 2013

L’émission d’Yves Calvi, dont les plateaux font défiler quotidiennement les mêmes invités, économistes conformes en tête, largement diffusée : au quotidien et 2 fois par jours s’il vous plaît s’inscrit parfaitement dans le courant de la pensée unique.

En gros mettez vous bien dans la tête que nous avons vécu au dessus de nos moyens, que les dépenses publiques doivent être sérieusement diminuées, qu’il va falloir travailler plus longtemps, réduire les prestations sociales, restreindre les droits des sans emploi, réformer le régime des retraites etc .. etc .. ;

Pourtant l’émission de ce mercredi 8 mai a réservé quelques surprises :

Invités : Bernard Maris, Philippe Dessertine, Philippe Frémeaux, Agnès Bénassy-Quéré sur le thème " Peut-on s’asseoir sur la dette ? "

Et c’est ainsi qu’on a pu entendre un Bernard Maris (par ailleurs à Charlie Hebdo, à France inter, membre du conseil général de la Banque de France) et un Philippe Frémeaux d’ "alternatives économiques" plaider pour le non paiement de la dette, affirmer que de toute manière elle ne sera pas réglée, qu’elle est illégitime, qu’il faut remonter à 1973 au moment où Giscard et Pompidou ont interdit à l’état de continuer à emprunter auprès de la Banque de France à des taux pratiquement nuls pour voir la dette se creuser et l’état mis sous la coupe des marchés financiers.

Est évoqué le refus massif et déterminé du peuple islandais -contre l’avis de son gouvernement- de payer la dette et qui a permis de ce fait son redressement économique. (...)

L’illégitimité de la dette est une bataille d’idées à mener résolument dans les entreprises pour gagner l’ensemble des salariés, la classe ouvrière à la lutte pour la défense desdites conquêtes et à la nécessaire contre-offensive pour faire reculer le capital sur ses projets de casse et s’engager dans une véritable politique anticapitaliste !

Le débat sur l’opportunité de payer la dette doit donc être engagé en grand devant l’opinion publique, de manière contradictoire en en terminant avec la confiscation de la parole par les serviteurs de l’oligarchie dont l’émission "C’est dans l’air" qui opère sur le service public mais qui est en fait sous la dépendance financière du groupe Lagardère (Maximal Productions)constitue un fleuron !

L’émission du 8 mai dernier étant l’exception qui confirme la règle ! (...)