Après une baisse continue durant le XXe siècle, le taux de mortalité infantile connaît une légère hausse depuis 2012 en France, alors qu’il tend à baisser dans quasiment tous les pays de l’UE27. En 2019, il s’établit à 3,8 pour 1000 naissances vivantes (3,6 en métropole), ce qui place la France au-dessus de la moyenne européenne. La hausse du taux de mortalité infantile est particulièrement marquée lors de la première semaine de vie qui concentre 47,8 % des décès.
Les données d’état civil ne permettant pas de disposer d’informations d’ordre médical, seules des hypothèses visant à expliquer cette augmentation sont émises, telles que la hausse de l’âge des mères au moment de l’accouchement, l’accroissement des grossesses multiples, les situations de précarité ou encore une dégradation du circuit de soins.
Et ce qui devait arriver arriva : la semaine dernière, zéro salles de naissances de libres, 4 accouchements en 27min, et une patiente à accouchée aux urgences, sans analgésie et dans des conditions de sécurité, d'intimité et de dignité nullissime.@Sante_Gouv faut réagir là !
— Jul_sagemeuf (@Sagemeuf_J) September 17, 2022