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En Cisjordanie, l’agroécologie porteuse d’alternatives
Article mis en ligne le 6 novembre 2017
dernière modification le 5 novembre 2017

En Cisjordanie l’agriculture paysanne palestinienne est entravée par le poids de l’occupation, l’accaparement des terres les plus fertiles et le manque d’eau. L’association Adel, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, parvient à assurer aux producteurs des revenus stables en vendant leurs produits localement.

pas dans un quartier bobo d’une grande ville européenne. Cette échoppe minuscule propose des produits issus de l’agroécologie et locaux, uniquement.
Des fruits et des légumes frais, des œufs, du fromage à la coupe et en bocal, des sirops, de l’huile d’olive, des infusions, soigneusement alignés sur des étagères.
La comparaison s’arrête là.

La boutique donne sur une grande avenue qui se termine en un cul-de-sac poussiéreux et embouteillé. Et sur un paysage urbain apocalyptique : le checkpoint de Qalandiya, à la sortie de Ramallah, la « capitale » administrative et économique de Cisjordanie.
Un fatras de murs de béton de huit mètres de haut, de tours de garde maculées de peinture, de chicanes, de tourniquets, de guérites.
Chaque jour, des milliers de voitures, mini bus, camions et piétons y font la queue, parfois pendant des heures, pour passer de la Cisjordanie à la partie arabe de Jérusalem après avoir montré leurs papiers aux soldats israéliens.

C’est dans cet embouteillage gigantesque que l’association Adel (« justice », en arabe), partenaire du CCFD-Terre Solidaire, a installé sa vitrine. L’association Adel, immatriculée auprès de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, n’a en effet pas le droit de s’implanter à Jérusalem, ni même d’y exporter ses produits. Or, les habitants de Jérusalem-Est peuvent encore venir faire leurs courses à Ramallah, de l’autre côté du mur. (...)