Après le scandale PRISM, l’Europe veut accroître les contrôles dans les échanges internationaux pour éviter une mauvaise utilisation de certaines technologies portant atteinte aux droits de l’Homme.
Après les entreprises qui ont tenté de se justifier, les gouvernements qui ont demandé des explications, c’est au tour du conseil de l’Europe de réagir devant le scandale PRISM.
Il a proposé ce 12 juin 2013 d’envisager des « contrôles » dans les échanges internationaux pour éviter une « mauvaise utilisation » de certaines technologies portant atteinte aux droits de l’Homme, après la révélation de l’existence d’un programme américain d’espionnage des communications.
Dans une déclaration adoptée mercredi, le comité des ministres, instance exécutive de cette organisation paneuropéenne, dit « encourager » ses membres, « le cas échéant, à envisager la mise en place de contrôles à l’exportation appropriés afin d’éviter que la mauvaise utilisation des technologies n’affaiblisse (leurs) normes » en matière de droits de l’Homme, de démocratie et d’Etat de droit. (...)