
DIRECT - #greve17janvier
Des grévistes de la RATP envahissent le siège de la #CFDT à Paris !
images : @T_Bouhafs pic.twitter.com/ozPgAIBFmg
— Là-bas si j'y suis (@LabasOfficiel) January 17, 2020
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Action à la CFDT. Pour Berger, la « violence », c’est quand la colère de la base s’exprime
Pour l’heure, les images filmées lors de l’action au siège de la CFDT ne montrent aucune image de violence. Mais si Laurent Berger a choisi d’utiliser le terme, c’est surtout qu’il craint le message de la base en colère qui s’est exprimé ce vendredi. (...)
on peut s’étonner de l’indignation à géométrie variable du secrétaire général de la CFDT. Celui-ci n’a jamais eu aucun mot pour dénoncer la violence subie par les grévistes de la part des forces de répression, sur les piquets de grève ou en manifestation. On n’aura pas vu Laurent Berger dénoncer les « violences » quand Irène, délégué UNSA-RATP, s’est faite ouvrir le crane à coups de matraque.
En réalité, l’indignation de Laurent Berger n’est pas sans lien avec le message politique envoyé ce vendredi. L’action organisée au siège de la CFDT a été lancé par la « coordination RATP-SNCF » qui organise à la base des grévistes de multiples assemblées générales. Ce cadre avait pour vocation à sa création de ne pas laisser les directions syndicales négocier dans le dos des grévistes, comme le fait Laurent Berger dans le dos du mouvement. Elle a joué un rôle fondamental pour rythmer le conflit durant les vacances scolaires en région parisienne et éviter la trêve appelée de ses vœux par le secrétaire national de la CFDT. Une attitude qui a énervé de nombreux grévistes alors qu’ils perdaient des jours de salaire et sacrifier leur repos pour faire gagner la mobilisation.
C’est cette colère à la base, et l’organisation démocratique des grévistes qui fait si peur à Laurent Berger et qu’il a choisi d’appeler une « agression » en dépit des images tournées sur place.
Selon les médias qui reprennent nos vidéos, l'intrusion ce matin de grévistes au siège de la #CFDT était "violente" et il y a eu des "agressions".
Ce n'est pas ce que montrent nos images.
REPORTAGE @T_Bouhafs en libre accès : https://t.co/hNHZ9SQDGo pic.twitter.com/1D3JzfleYK
— Là-bas si j'y suis (@LabasOfficiel) January 17, 2020
Les images de notre reporter Taha Bouhafsmontrent que si la situation était tendue, s’il y a eu des « accrochages » verbaux entre grévistes et militants CFDT, rien ne permet de parler « d’intrusion violente » ni même « d’agression ». Mais peut-être que les rédactions qui titrent ainsi (et qui n’étaient pas présentes ce matin) ont des infos que nous n’avons pas ? Dans les images que nous diffusons ci-dessous, on entend l’un des grévistes dire : « Ne tombez pas dans leurs provocations, ils n’attendent que ça ».
De son côté la CGT indique dans un communiqué : « Quels que soient des désaccords possibles entre les organisations syndicales, la CGT ne cautionne pas ce type d’action. »
Et Zineb Redouane ? Et Cédric Chouviat ? Et Steve Maia Caniço ? Et tous les gens éborgnés, blessés en manifestation c’est quoi alors ? https://t.co/j0zG5jNk5j
— Faïza Zerouala (@faizaz) January 17, 2020
BENJAMIN AMAR (CGT) Visite au siège de la CFDT : "Beaucoup de bruit pour rien et une réaction de Laurent Berger totalement excessive." pic.twitter.com/kZbmn1vHYl
— Arezki atsada (@arezki_atsada) January 17, 2020
Tandis que les mort les éborgnés, les mutilés, les blessés, les humiliés par la police sont des caresses distribuées pour sa gloire, peut-être ! L'indécence de cette déclaration est une honte ! https://t.co/5fF718YT6v
— Henri Maler (@HMaler) January 17, 2020