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De quoi l’agriculture est-elle le nom ?
par Michel Tarrier mardi 7 août 2012
Article mis en ligne le 10 août 2012
dernière modification le 7 août 2012

Le point sur le "i" du mot agricole, ou, de quoi l’agriculture est-elle le nom ?
Certainement pas d’écologie, même si les plus roublards des paysans, de leurs collectifs marchands et autres réseaux lobbyistes s’ingénient à nous le faire accroire par d’incessantes et tautologiques opérations séduction.
De quoi les agriculteurs sont-ils le nom ?
Assurément de tout pour leur rendement économique, mais certainement pas de respect pour la Nature et le consommateur.

Ces gens, cultivateurs, éleveurs, notoirement connus pour leur brutalité envers les animaux qu’ils exploitent sans vergogne et envoient froidement à l’abattoir, ont de toute évidence toujours été en relations consanguines avec les abominables filières bouchères, semencières, pétrochimiques et agrochimiques. C’est cyniquement qu’ils nous balancent de la viande aux antibiotiques, des fruits et légumes pesticidés. Ils ont bel et bien pacté avec le Crédit agricole et choisi un mode cultural absolument brutal, délétère et militarisé (substances toxiques, équipement, engins lourds…). Il y a belle lurette que leur mode de travail correspond davantage à une logique de mort qu’à un harmonieux rapport avec l’humus et le Vivant !
Et si ce mauvais choix leur retombe sur la gueule, c’est bien fait pour leur pomme car ils étaient au fait des dangers encourus. Par contre, comment leur pardonner de nous avoir pris pour des poires et de nous avoir sciemment contaminés pour s’enrichir ou tenter de le faire.
Tout professionnel doit faire face à ses responsabilités. C’est quoi cet éternel crédo de compassion, ces jérémiades pour un monde paysan sacralisé « parce qu’il nous nourrit » ? C’est bien parce qu’il nous nourrit et que nous en avons assez de manger de la merde qu’il n’y a aucune circonstance atténuante à faire intervenir !

Il n’y a pas un paysan sur cent qui respecte la nature et son travail.
Notre santé, le sol, les eaux, les plantes, les animaux, l’atmosphère, les écosystèmes, les paysages, la vie sauvage…, tout y passe dans leur jeu de massacre.
Cela fait plus de 50 ans que les travaux des champs ne riment plus avec développement durable, cela fait un demi-siècle que l’agriculture, soi-disant paysanne ou clairement productiviste, est foncièrement courtermiste.
Si le système les a poussés là où ils sont, c’est bel et bien qu’ils étaient partants. Bien mal acquis ne profite jamais, mais ce sont les autres qui trinquent ! (...)

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