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Cyberaction : Concertation publique produits phytopharmaceutiques ?
Article mis en ligne le 20 mai 2020

un projet de charte d’engagements départementale des utilisateurs agricole de produits phytopharmaceutiques est soumis à consultation publique depuis le 4 mai et jusqu’au 2 juin sur le site de la chambre d’agriculture.

un projet de charte d’engagements départementale des utilisateurs agricole de produits phytopharmaceutiques est soumis à consultation publique depuis le 4 mai et jusqu’au 2 juin. Les habitants, les maires, les associations et les agriculteurs sont invités à transcrire leurs remarques sur ce projet de charte dans lequel figure entre autres la distance des habitations pour l’épandage de ces produits.

Les associations signataires relèvent d’abord la désignation toujours très édulcorée de ces produits assimilés à des produits pharmaceutiques alors qu’il s’agit de molécules toxiques pour la faune et la flore et donc pour une exposition chronique pour les hommes. Par ailleurs cette consultation n’est possible que par internet et ignore ainsi toute une frange de la population non connectée. Surtout, quelle n’est pas notre surprise que vous déléguiez votre pouvoir d’arbitre entre les parties en présence (syndicats agricoles, chambre d’agriculture, élus, associations environnementales) à l’une d’entre elle, affichant ainsi un soutien partial qui disqualifie d’emblée cette consultation. En effet, c’est la Chambre d’Agriculture qui manifeste tous les jours sa défense sans conditions de l’usage des pesticides qui est chargée de cette consultation, de la collecte des données et de leur traitement. Imagine-t-on Imperial Tobacco qui a racheté l’ancienne Seita organiser une consultation officielle sur les effets du tabac sur la santé ? Dans ces conditions comment ne pas avoir des doutes sérieux sur la sincérité d’une telle consultation auprès du public ? Ce doute se renforce encore par l’étroitesse du périmètre de la consultation qui se réduit à calculer le nombre de mètres, à l’unité et même pas à la dizaine, entre l’épandage de ces pesticides et les habitations. Jamais n’est envisagée dans cette charte la moindre possibilité de la fin de leur usage à terme. (...)