L’agglomération bordelaise a connu, le 3 et 7 mars, des pics de pollution aux particules. Un phénomène récurrent qui nuit à la santé publique
Par deux fois, le 3 mars et le 7 mars, les appareils de mesures disséminés sur le territoire de la Communauté urbaine de Bordeaux ont détecté des pics de pollution.
Ceux-ci résultent des concentrations trop élevées dans l’air de particules fines (PM10 et PM2,5) capables de pénétrer dans les bronches des poumons et d’altérer ainsi la fonction respiratoire, de provoquer des angines, des sinusites, des bronchites et des rhinopharyngites. Les sujets fragiles à savoir les enfants, les personnes âgées et les asthmatiques (mais aussi les amateurs de sport en ville) sont les plus sensibles à ce type de pollution. En outre, la composition chimique de ces particules peut contenir des produits toxiques, voire cancérigènes.(...)
Dans la région, l’agglomération bordelaise n’a d’ailleurs pas été la seule à être affectée par la conjonction de ces paramètres naturels et humains : Agen, Périgueux et Dax ont aussi vécu un pic de pollution le 3 mars.(...)
l’étude Aphekom sur l’air, menée dans 25 grandes villes européennes (dont Bordeaux) par 60 scientifiques et rendue publique le 2 mars, confirme bel et bien « qu’habiter à proximité du trafic routier est un facteur aggravant dans le développement de pathologies chroniques »
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Pour y remédier, la baisse des moyens de transports polluants reste un levier efficace… qui présente en plus l’avantage de lutter aussi contre le dérèglement climatique. Les rejets de particules issues des moteurs s’accompagnent toujours de dioxyde de carbone, un des principaux gaz à effet de serre.