
Spécialiste des temps partiels imposés, l’enseigne de grande distribution se donne bonne conscience en finançant des manifestations prétendument féministes. Extrait de l’Humanité du 8 mars 2013.
« Osez, innovez… entreprenez ! » Cette journée de la femme digitale (sic) a quelque chose d’entraînant, de motivant. Elle donne envie de se lancer à corps perdu dans le merveilleux monde du « digital, moteur de l’entrepreneuriat et de l’audace des femmes » (re-sic). Elle donne aussi envie de se frotter les yeux pour y croire. Car {{cette messe confidentielle vouée à la gloire du numérique au féminin, qui se tient aujourd’hui dans des salons branchés de la rue de Valois, à Paris (1er), en présence de la ministre Fleur Pellerin, est cofinancée par l’une des principales enseignes pourvoyeuses de temps partiels imposés : le groupe Carrefour…
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« Aucune reconnaissance des compétences »
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De quoi faire rugir de bonheur ses caissières sous-payées et contraintes à des amplitudes horaires insensées. }} (...)