
Le carnivore disparaît du répertoire des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts », publié ce vendredi par le ministère de la Transition écologique. Mais quatre autres mammifères et cinq espèces d’oiseaux peuvent toujours être abattus.
Selon la version actualisée de cet inventaire, publié au Journal officiel ce vendredi par le gouvernement et valable jusqu’en 2026, la belette, la fouine, la martre, le renard, le corbeau freux, la pie bavarde, la corneille noire, le geai des chênes, et l’étourneau sansonnet, soit neuf espèces, peuvent toujours être « piégés », « déterrés » ou « détruits à tir », pendant une période allant de quelques mois à la totalité de l’année, parce qu’ils perturberaient les écosystèmes ou les activités agricoles. Le projet de révision de ce répertoire d’animaux avait fait l’objet d’une consultation publique en ligne, organisée durant la seconde quinzaine de juillet par le ministère de la Transition écologique. Sur les presque 50 000 avis reçus par les autorités, 70 % des participants s’étaient déclarés contre l’arrêté. (...)
Seul le putois connaît un sort nouveau. A l’exception du petit carnivore solitaire des bocages et des forêts, la nouvelle liste des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » (ESOD), autrefois qualifiées de « nuisibles », est quasi identique à celle établie en 2019.
Selon la version actualisée de cet inventaire, publié au Journal officiel ce vendredi par le gouvernement et valable jusqu’en 2026, la belette, la fouine, la martre, le renard, le corbeau freux, la pie bavarde, la corneille noire, le geai des chênes, et l’étourneau sansonnet, soit neuf espèces, peuvent toujours être « piégés », « déterrés » ou « détruits à tir », pendant une période allant de quelques mois à la totalité de l’année, parce qu’ils perturberaient les écosystèmes ou les activités agricoles. Le projet de révision de ce répertoire d’animaux avait fait l’objet d’une consultation publique en ligne, organisée durant la seconde quinzaine de juillet par le ministère de la Transition écologique. Sur les presque 50 000 avis reçus par les autorités, 70 % des participants s’étaient déclarés contre l’arrêté. (...)
les destructions ne sont pas autorisées sur la totalité du territoire des départements » pour certaines de ces espèces. (...)