
(...) Les surfaces cultivées sont parfois présentées comme des opportunités pour stocker du carbone dans les sols et limiter l’effet de serre. Mais qu’en est-il vraiment ?
(...) Au final, ces résultats montrent que, si une agriculture raisonnée, rationnalisant l’utilisation des intrants (engrais, pesticides), peut permettre de réduire les émissions de GES associées à leur emploi, l’impact restera faible. Une autre piste plus prometteuse serait la mise en place de cultures intermédiaires permettant de limiter les pertes de carbone qui se produisent quand le sol est à nu, voire de stoker de manière significative du carbone atmosphérique. Enfin, nous disposons d’une importante marge de manoeuvre pour améliorer les bilans de carbone et de GES des parcelles cultivées car la quantité de carbone exporté au moment de la récolte résultant de son utilisation (ex : production de céréales pour le grain ou d’ensilage pour alimenter le bétail), elle dépend de fait de nos choix alimentaires.