La campagne numérique intitulée « Arrêtons-les ! » rappelle aux auteurs, aux agresseurs, les sanctions pénales encourues.

Elle devait initialement être lancée autour du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Mais l’actualité a incité à avancer la date : la campagne de communication du gouvernement qui cible les auteurs de violences sexistes et sexuelles voit le jour ce jeudi 26 octobre.

Cette campagne numérique intitulée « Arrêtons-les ! » prend le parti de ne s’adresser qu’aux auteurs, aux agresseurs, souligne le secrétariat d’État chargé des Droits des femmes. « En effet, si les femmes sont victimes d’agression, c’est toujours parce qu’un homme en est l’auteur. C’est lui le coupable qui doit être sous les projecteurs, c’est lui qui doit être blâmé et pointé du doigt. Car c’est aussi en montrant les coupables, en nommant concrètement les actes commis et en affirmant que ces actes sont répréhensibles que les femmes pourront se sentir légitimes et porter plainte ».

La campagne rappelle que « tout acte d’agression sexuelle ou sexiste est puni par la loi ». Elle met en scène différentes situations passibles de peines de prison et d’amende : se frotter à une femme ou lui mettre la main aux fesses ; l’embrasser de force ; poster sur les réseaux sociaux une photo de son ex nue ; traiter une femme de salope parce qu’elle porte une jupe. (...)

« Arrêtons-les ! » est également une injonction qui invite « à agir collectivement pour que cessent les agissements sexistes et sexuels à l’égard des femmes », insiste le secrétariat d’Etat. « Les témoins de scènes d’agression ont un rôle essentiel à jouer en intervenant pour protéger les victimes et en les accompagnant pour déposer une plainte ». (...)