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Respublica
5 mars 2013 : nouvelle date centrale de mobilisation
Article mis en ligne le 27 février 2013

L’oligarchie néolibérale politique et médiatique célèbre la « modernité » de l’accord récessif du 11 janvier 2013 portant recul des droits des salariés signé par trois syndicats minoritaires.

L’un des signataires, la CFTC, ne devrait plus être représentatif dans quelques mois avec les nouvelles règles de la représentativité syndicale car il représente moins de 8 % des salariés. Un autre, la CGC, perdra aussi sa représentativité générale pour les mêmes raisons (il la conservera seulement chez les cadres). Le troisième, la CFDT, est le seule qui conservera sa représentativité générale.
Les syndicats majoritaires CGT et FO ont signé un communiqué commun contre ce texte appelant à une mobilisation, des rassemblements et des arrêts de travail pour le 5 mars. FSU et Solidaires appelleront également à cette journée. (...)

Cette journée a été choisie car c’est la veille du passage du projet de loi en conseil des ministres.

La bataille est d’importance car le président du groupe socialiste appelle les députés socialistes à voter en l’état la loi relative à cet accord récessif. Inouï, il appelle des parlementaires de gauche à voter un recul des droits sociaux pour les travailleurs ! (...)

A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, associations, syndicats, partis politiques et citoyen-ne-s, lancent un appel afin que l’accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 ne soit pas transcrit dans la loi. On peut signer (et faire signer) cet appel ici.

Le collectif unitaire à l’origine de l’appel contre l’accord MEDEF-CFDT organisera par ailleurs une réunion publique le 28 février 2013, à La Bellevilloise, à Paris, avant la journée d’action du 5 mars 2013 décidée par les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires.

lire aussi : Communiqué CGT – FO action du 5 mars 2013

Les deux confédérations CGT et FORCE OUVRIERE réaffirment leur opposition résolue aux principales dispositions contenues dans l’accord interprofessionnel sur l’emploi du 11 janvier 2013.

Cet accord refusé par deux des trois grandes confédérations syndicales organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.

La lutte contre le chômage appelle une rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur préjudiciables à l’emploi en qualité et en quantité.

Le gouvernement annonçant son intention de retranscrire dans la loi un mauvais accord pour les droits sociaux, la CGT et FORCE OUVRIERE décident d’appeler les salariés à se mobiliser et à exprimer leur désaccord en direction du gouvernement, des députés et des sénateurs.

Les deux confédérations appellent leurs organisations territoriales et professionnelles à créer les conditions de la mobilisation la plus large possible au travers de rassemblements, de manifestations et arrêts de travail dans les régions, départements et localités : le 5 MARS prochain.

Cette journée doit exprimer un refus de l’austérité et de la flexibilité ; l’exigence de réponses nouvelles pour les droits sociaux, l’emploi, l’augmentation des salaires et des pensions.