
Lorsqu’une nappe est touchée par la sécheresse, la baisse de son niveau peut entraîner des conséquences, comme des ruptures d’eau.
Afin de suivre l’état de sécheresse des eaux souterraines, info-sécheresse distingue les nappes « phréatiques » et les nappes « profondes » . Il est possible d’afficher les principales masses d’eau souterraine « phréatiques ». De part leur nature, les nappes phréatiques sont plus sensibles aux phénomènes de sécheresses que les nappes profondes.
Une nappe phréatique est une réserve d’eaux souterraines située à faible profondeur. En général ces nappes ne sont ni des lacs, ni des cours d’eau souterrains : il s’agit d’eau contenue dans les pores ou les fissures des roches, saturées par les eaux de pluie qui se sont infiltrées.
L’eau de pluie percole jusqu’à la nappe phréatique et son niveau monte ou baisse en fonction des précipitations et extractions. Comme elles se renouvellent rapidement, ces nappes sont particulièrement sensibles aux phénomènes de sécheresse. C’est le type de nappe le plus exploité pour l’eau potable et l’irrigation en France. (...)
Pour savoir si le niveau d’une nappe est anormalement bas, un indicateur statistique appelé l’IPS est calculé sur les piézomètres. Cet indicateur permet la comparaison du niveau de la nappe du jour à tous les niveaux moyens mensuels des années précédentes. Il permet de qualifier la sévérité de la situation observée, et sa période de retour.