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France24/AFP
Avant son départ de la Maison Blanche, Joe Biden accorde 39 grâces et commue près de 1 500 peines
#USA #Biden #Gracepresidentielle
Article mis en ligne le 14 décembre 2024
dernière modification le 13 décembre 2024

À quelques semaines de la fin de son mandat, le président américain Joe Biden veut donner des "secondes chances". Il a accordé, jeudi, trente-neuf grâces à des "personnes qui ont fait preuve d’une réhabilitation réussie" et commué la peine de près de 1 500 personnes purgeant de longues peines de prison.

Son fils Hunter ne sera pas le seul à avoir profité de la grâce de Joe Biden. Le président américain a annoncé jeudi 12 décembre avoir faire usage de ses prérogatives présidentielles pour accorder trente-neuf grâces et commuer la peine de près de 1 500 personnes, à quelques semaines de son départ de la Maison Blanche.

"Je gracie trente-neuf personnes qui ont fait preuve d’une réhabilitation réussie", a indiqué le président américain dans un communiqué, ajoutant qu’il avait aussi commué les peines "de près de 1 500 personnes purgeant de longues peines de prison". (...)

Les présidents américains décrètent des centaines de grâces ou commutations de peine au cours de leur mandat, avec une accélération notable juste avant leur départ du pouvoir.

Selon la Maison Blanche, il s’agit du plus grand nombre d’actes de clémence en un jour dans toute l’histoire américaine, et les 1 500 personnes concernées purgeaient leur peine chez elles depuis au moins un an. (...)

Les présidents américains décrètent des centaines de grâces ou commutations de peine au cours de leur mandat, avec une accélération notable juste avant leur départ du pouvoir.

Selon la Maison Blanche, il s’agit du plus grand nombre d’actes de clémence en un jour dans toute l’histoire américaine, et les 1 500 personnes concernées purgeaient leur peine chez elles depuis au moins un an. (...)

Des "mesures supplémentaires" attendues

Joe Biden a également précisé que les trente-neuf personnes graciées pour des peines concernant des actes non violents "s’étaient engagées à rendre leur communauté plus forte et plus sûre".

Parmi les personnes concernées par cette décision, on retrouve un "ancien combattant et pilote décoré, qui consacre une grande partie de son temps à aider les membres de son église", a indiqué la Maison Blanche.

Une infirmière "qui a dirigé les interventions d’urgence lors de plusieurs catastrophes naturelles" et un conseiller en addiction "qui travaille bénévolement" figurent également sur la liste, a ajouté la même source.

"Nous sommes ravis que le président Biden ait permis à des personnes de rester avec leurs familles et leurs communautés, là où elles doivent être", a réagi Cynthia W. Roseberry de la puissante organisation de défense des droits civiques ACLU, dans un communiqué.

Dick Durbin, un influent élu démocrate au Congrès, a salué une "mesure importante" prise par Joe Biden, l’exhortant également à "continuer d’utiliser son pouvoir de grâce avant la fin de son mandat afin de remédier à des erreurs judiciaires". (...)

Gracier des proches, une pratique de fin de mandat

Début décembre, Joe Biden avait gracié son fils Hunter, qui attendait de connaître sa peine dans des affaires de détention illégale d’arme à feu et de fraude fiscale.

Le dirigeant américain avait pourtant assuré à plusieurs reprises qu’il n’accorderait pas la grâce présidentielle à son fils. Encore en septembre, la Maison Blanche l’avait réaffirmé. (...)

Son prédécesseur et bientôt successeur républicain Donald Trump avait également gracié en décembre 2020 le père de son gendre et conseiller Jared Kushner, Charles Kushner, condamné en 2004 à deux ans de prison pour malversations fiscales. Il a récemment annoncé son intention de le nommer au prestigieux poste d’ambassadeur à Paris.

Bill Clinton, avait lui gracié en 2001, au dernier jour de son mandat, son demi-frère Roger Clinton, condamné pour possession de cocaïne en 1985. (...)