Dans une enquête, le patron du Rassemblement national est accusé d’avoir contribué à fabriquer "de fausses preuves de travail" pour "berner la justice et justifier" son emploi comme assistant parlementaire européen.

(...) . À cette époque, Jordan Bardella était rémunéré par le Parlement européen en tant qu’assistant parlementaire. Le patron du RN assure qu’il n’a ni antidaté ni produit de document et précise qu’il n’a jamais été lui-même entendu ou concerné par la procédure.

À partir du 30 septembre prochain, Marine Le Pen et 26 autres personnes ainsi que le Rassemblement national (RN) en tant que personne morale seront jugés devant le tribunal correctionnel de Paris pour des soupçons de détournement de fonds publics européens. Ils sont soupçonnés d’avoir mis en place entre 2004 et 2016 un système de rémunération par l’Union européenne des assistants d’eurodéputés qui travaillaient en réalité pour le parti.