
(...) Après avoir vociféré leur discours habituel sur le Réseau Éducation Sans Frontières (« RESF Négriers » ou encore « RESF complices du capital et du patronat »), ces militants se revendiquant du groupe identitaire lyonnais Rebeyne, très jeunes pour la plupart se sont fait sortir « gentiment » par les CRS, également traités de « collabos ».
RESF avait pris pourtant soin d’exprimer ses inquiétudes dans le courant de la semaine et nous sommes étonnés que ce groupe ait pu s’installer et qu’il ait fallu autant de temps pour le disperser.
Il est surprenant de lire sur le communiqué de presse des identitaires que 200 tracts et bouchons d’oreilles ont été distribués alors que la salle était déjà pleine et qu’une dizaine de spectateurs au mieux aura reçu le cadeau de ces extrémistes de droite. A cela s’ajoute l’intrusion d’un membre de leur mouvement dans la salle de spectacle.
Celui-ci, ancien trésorier des « Petits Lyonnais » (association des identitaires, qui organise leur montée aux flambeaux à Fourvière chaque 8 décembre), a vainement tenté de perturber le spectacle en jetant trois boules puantes à l’intérieur de la salle. Ça n’a pas perturbé la chorale, ni les spectateurs.
Resté sur place il a été interpellé par la BAC.
(...) RESF tient à faire connaître cette tentative d’intimidation dans le quartier Saint-Jean, un quartier dans lequel les incidents de ce genre se multiplient depuis l’ouverture du local identitaire la Traboule.
Aujourd’hui des jeunes gens tentent d’imposer leurs idées d’extrême droite dans ce quartier du centre ville et nous ne souhaitons pas passer sous silence les tentatives d’intimidation de ces groupuscules qui rendent la vie des lyonnais de toute origine de plus en plus insupportable. (...)
le concert a permis qu’une salle de plus de 500 personnes exprime avec force et émotion sa solidarité avec les famille sans papiers et sa volonté de résister à la haine. Le spectacle mieux qu’un discours a manifesté la richesse de ce qu’un vivre ensemble peut créer. (...)