
Le réseau de lignes à haute (HT) et très haute tension (THT) en France comprend environ 100 000 km de lignes de 63 000 à 400 000 volts. Environ 350 000 Français vivent à proximité de lignes, qui émettent des champs électriques et magnétiques d’extrêmement basses fréquences. Si l’OMS considère comme insuffisantes les preuves scientifiques d’un possible effet sanitaire à long terme, le CIRC (1) a classé, en 2002, les champs magnétiques ELF (50-60 Hz) émis par les lignes HT et THT comme cancérogène possible (catégorie 2B), soit un niveau identique à celui du plomb et de l’essence.
Depuis 30 ans, la plupart des travaux a écarté l’hypothèse de risques pour la santé, même si les cas de leucémie lymhoïde aigue (LLA) chez l’enfant doivent faire l’objet de recherches supplémentaires. Englobant divers troubles (maux de tête, vertiges, perte de mémoire etc.), l’électrohypersensibilité (EHS) demeure un syndrome auto-déclaré et non diagnostiqué. Pour autant, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire et au Travail (Afsset) recommande de « ne plus augmenter le nombre de personnes sensibles exposées autour des lignes de transport d’électricité à très haute tension ».
Des incertitudes similaires planent pour la faune (...)
Ebuzzing