« A65 enfin l’ouverture ! », « Du temps et de l’argent » , « Le Béarn va enfin sortir de l’impasse », « A65 : Renouveau ou rattrapage ? » , . . .
Tout au long de la semaine, à longueur de colonnes, et avec même le renfort d’un supplément spécial , le journal Sud-ouest a célébré avec emphase la mise en service de l’A65 et son inauguration « en grande pompe » le mercredi 15 décembre. (...)
(...) quand Bruno Béziat écrit que : « les actionnaires entendent bien faire un jour des bénéfices, même si cela ne sera pas avant quarante ou cinquante ans », il nous conte une gentille fable, à la gloire d’un capitalisme à longue vue aux antipodes de la réalité. Les actionnaires d’Aliénor sont comme les autres et ils ne travaillent pas pour les générations futures. La rémunération de leurs capitaux n’attendra pas cinquante ans et devrait même peser très lourd dans les futurs comptes d’exploitation du concessionnaire. Et si par malheur la société Aliénor devait faire faillite, eh bien qu’à cela ne tienne, « les collectivités se sont engagées à rembourser une grande partie des risques ». Cette clause de déchéance illustre parfaitement cette « répartition du risque optimale entre secteur public et privé »vantée par le site du Ministère de l’économie et des finances ! (...)