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L’évacuation des squats Bordelais s’accélère
Article mis en ligne le 26 février 2013

Le squat de la rue des Etrangers à Bacalan a été évacué mardi. Celui de l’avenue Thiers, vidé d’une partie de ses occupants, va fermer cet été...

Le squat de la rue des Étrangers à Bacalan a été complètement évacué, mardi matin. Environ 150 personnes occupaient les lieux. Parmi elles 82 sont reparties dans le cadre de retours volontaires. Une quinzaine est logée à l’hôtel mais on ignore pour combien de temps. D’autres avaient anticipé l’opération de police et se sont déplacées, notamment à Floirac. « Le squat n’était plus tenable en juin. Le nombre de riverain qui manifestait leur inquiétude a augmenté et la médiation sociale était impossible. Pour les résidents et les riverains, il était devenu indispensable de fermer le squat au risque de le voir devenir une zone de non-droit », précise Alexandra Siarri, adjointe au maire chargée de la lutte contre les nouvelles précarités. (...)

Le bâtiment en dur, où s’étaient installées une quarantaine de personnes, a lui été muré mardi matin. Environ 35 personnes sont retournées dans leurs pays dans le cadre de retours volontaires et une quarantaine, intégrés dans la Maîtrise d’Œuvre Urbaine et Sociale (MOUS), ont été relogées. Dimitar estime la situation injuste  : «  à cause de deux ou trois individus qui causent des problèmes, on est aussi dans la galère  », s’insurge-t-il. Il ajoute qu’il a grandi en France et qu’il veut y faire sa vie. Il estime qu’on ne donne pas à tous les occupants du squat la même chance de s’intégrer. «  La MOUS, financée par l’État, permet d’accompagner 30 familles, environ 100 personnes, sur trois ans, et il y a plus de 30 familles rien que sur le squat de l’avenue Thiers  », pointe David Dumeau, médiateur social pour la mairie de Bordeaux. (...)