
Pendant que les psychologues étaient occupés à boucler leur dossier « psychothérapeute » pour le déposer dans les délais impartis auprès de leur ARS, un autre décret n°2011-582 du 26 mai 2011 modifiant certaines dispositions concernant les CAPL et CAPD ( celles qui interviennent sur les décisions concernant la carrière des agents) de la Fonction Publique Hospitalière se glissait beaucoup plus discrètement et sournoisement dans les rouages du beau statut si particulier des psychologues .
L’effet de ce décret de par la refonte de la CAP n°2 est donc que les psychologues sont désormais en position subalterne vis à vis des cadres de santé.
Concrètement, cela signifie par exemple qu’en cas de problème disciplinaire, un cadre de santé pourra décider du sort d’un psychologue.
Mais en principe les conseils de disciplines ne devraient même pas pouvoir se réunir puisque pour rappel les psychologues n’ont de supérieur hiérarchique que leur chef d’établissement.
Il est évident que c’est un message supplémentaire adressé aux psychologues dans le sens d’une mise sous tutelle par l’encadrement de santé et du démantèlement en marche de la profession.
Personne ou presque n’a vu venir ce changement règlementaire qui risque de faire de gros dégâts à terme car on peut s’attendre à ce que cela marque un point de bascule dans les pratiques hiérarchiques et que les directeurs d’établissements et les médecins chefs délègueront et confieront de plus en plus aux cadres de santé ce qui concerne les psychologues et leur statut, si particulier qu’il fait de plus en plus tache au milieu du nouveau paysage hospitalier remodelé par la nouvelle gouvernance. (...) Wikio