Jeudi, selon les médias, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen doit annoncer au Liban un nouveau pacte sur les réfugiés. Le pacte doit réduire l’afflux de réfugiés syriens dans l’UE - entre-temps, des rapports font état de tortures arbitraires de Syriens au Liban.

Selon les recherches de l’agence de presse allemande, l’UE veut stopper l’afflux de réfugiés syriens vivant jusqu’à présent au Liban grâce à des aides financières d’un montant d’environ un milliard d’euros. Selon des fonctionnaires de l’UE, l’argent de l’UE doit permettre de renforcer les secteurs de la santé, de l’éducation et des services sociaux au Liban. Des fonds sont également prévus pour les autorités de sécurité et les forces armées du pays ainsi que pour la lutte contre les réseaux de passeurs et pour les réformes économiques et financières. La migration légale sera facilitée, selon les plans. Selon les fonctionnaires, le paquet de soutien devrait être annoncé ce jeudi lors d’un voyage au Liban de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen et du président chypriote Nikos Christodoulidis. Le gouvernement chypriote en particulier avait récemment critiqué le nombre croissant de réfugiés syriens en provenance du Liban, estimant qu’il n’était plus supportable et réclamant une action de l’UE.

"Selon le chef de l’État, M. Christodoulidis, des Syriens sont arrivés presque quotidiennement par bateau dans cette république insulaire de l’UE située en Méditerranée orientale, en provenance du Liban, distant d’environ 160 kilomètres. Depuis le début de l’année, environ 4000 migrants ont déjà été recensés - au premier trimestre de l’année précédente, ils n’étaient que 78. En chiffres absolus, c’est nettement moins que par exemple en Italie, en Espagne et en Grèce, où arrivent des réfugiés en bateau en provenance de pays comme la Tunisie, la Libye, l’Egypte, le Maroc ou la Turquie. Par rapport à sa population, Chypre est le pays de l’UE qui reçoit le plus de demandes d’asile. Sur l’île, les camps de réfugiés sont surpeuplés. "Nous ne sommes pas en mesure d’accueillir davantage de réfugiés syriens", a déclaré Christodoulidis au Redaktionsnetzwerk Deutschland (RND) il y a quelques semaines.