
Les autorités espagnoles ont annoncé vendredi le démantèlement d’un réseau de trafiquants qui opérait entre l’Algérie et l’Espagne. Les migrants, en majorité syriens et algériens, payaient jusqu’à 20 000 euros leur traversée de la Méditerranée. Depuis l’Espagne, ils pouvaient ensuite rejoindre d’autres pays européens.
La police espagnole a annoncé vendredi 2 août avoir démantelé un réseau de passeurs qui a introduit un millier de migrants algériens et syriens en Espagne depuis l’Algérie. Le coût du trajet : jusqu’à 20 000 euros par personne. (...)
Ce réseau criminel est responsable de "l’entrée illégale dans notre pays, grâce à des embarcations rapides (...) de plus de 750 migrants d’origine syrienne et de plus de 250 migrants d’origine algérienne", a précisé la police dans un communiqué. "Des embarcations rapides, qui étaient "surchargées" et "sans aucun matériel de sécurité", poursuit le communiqué. (...)
Au total, l’organisation pourrait ainsi avoir gagné 1,5 million d’euros.
"Entassés dans des logements insalubres"
Les Syriens et les Algériens arrivaient sur les côtes espagnoles "de nuit et dans des zones difficiles d’accès, éloignées des centres urbains", où ils étaient récupérés par des membres du groupe criminel qui les emmenaient à Madrid.
Le réseau disposait de nombreux appartements où les migrants "étaient entassés et logés dans des conditions insalubres", ajoute la police.
Ensuite, si les migrants voulaient rejoindre un autre pays européen, le réseau leur fournissait des passeports et des billets pour prendre l’avion ou bien les acheminait par la route. (...)
Au total, l’organisation pourrait ainsi avoir gagné 1,5 million d’euros.
"Entassés dans des logements insalubres"
Les Syriens et les Algériens arrivaient sur les côtes espagnoles "de nuit et dans des zones difficiles d’accès, éloignées des centres urbains", où ils étaient récupérés par des membres du groupe criminel qui les emmenaient à Madrid.
Le réseau disposait de nombreux appartements où les migrants "étaient entassés et logés dans des conditions insalubres", ajoute la police.
Ensuite, si les migrants voulaient rejoindre un autre pays européen, le réseau leur fournissait des passeports et des billets pour prendre l’avion ou bien les acheminait par la route. (...)
Ce n’est pas la première fois que les Espagnols court-circuitent les réseaux de trafiquants. Au mois de mai, Madrid avait annoncé le démantèlement d’une filière criminelle qui utilisait des bateaux remplis de drogue, des "narcolanchas", depuis la côte d’Alicante en Espagne à destination de l’Algérie. Ils profitaient du voyage retour pour transporter illégalement des migrants vers le continent européen. (...)