Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
le grand soir
Un juge britannique menace de briser le mur du secret qui entoure la persécution de Julian Assange
#Assange #libertedelapresse #USA #RoyaumeUn #Suede #wikileaks #UE
Article mis en ligne le 15 janvier 2025
dernière modification le 12 janvier 2025

Pendant des années, le Royaume-Uni et la Suède ont fait obstacle aux demandes de liberté d’information visant à dissimuler les raisons pour lesquelles les procureurs de Keir Starmer ont poursuivi le fondateur de Wikileaks. La partie pourrait enfin être terminée

Après neuf ans de bataille juridique, un juge britannique a finalement remis en cause le mur du secret érigé par les autorités britanniques et suédoises autour de l’agression judiciaire du fondateur de Wikileaks, Julian Assange.

Après neuf ans de bataille juridique, un juge britannique a finalement remis en cause le mur du secret érigé par les autorités britanniques et suédoises autour de l’agression judiciaire du fondateur de Wikileaks, Julian Assange.

Le juge Foss, siégeant au London First-Tier Tribunal, a décidé que le Crown Prosecution Service (CPS) devait expliquer comment il en était venu à détruire des documents clés qui auraient permis de comprendre pourquoi il a poursuivi Julian Assange pendant 14 ans. Le CPS semble avoir agi en violation de ses propres procédures.

M. Assange a finalement été libéré de la prison de haute sécurité de Belmarsh l’année dernière dans le cadre d’un accord de plaidoyer après que Washington ait passé des années à demander son extradition pour avoir publié des documents révélant les crimes de guerre commis par les États-Unis et le Royaume-Uni en Irak et en Afghanistan.

Les dossiers du CPS concernent une longue correspondance entre le Royaume-Uni et la Suède au sujet d’une enquête préliminaire sur des allégations de viol en Suède, antérieure à l’affaire d’extradition américaine.

Quelques courriels du CPS datant de cette époque n’ont pas été détruits et ont été publiés en vertu des règles de la liberté d’information. Ils montrent que ce sont les autorités britanniques qui ont poussé les procureurs suédois réticents à poursuivre l’affaire contre Assange. Finalement, les procureurs suédois ont abandonné l’affaire devenue inutile et usée jusqu’à la corde.

En d’autres termes, les quelques documents qui ont été révélés montrent que c’est le CPS - dirigé à l’époque par Keir Starmer, plus tard anobli et aujourd’hui premier ministre britannique - qui a mené ce qui semble avoir été une campagne de persécution politique contre Assange, plutôt qu’une campagne fondée sur des considérations juridiques appropriées.

La Grande-Bretagne n’est pas la seule à dissimuler des documents relatifs à M. Assange. (...)