Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Infomigrants
UE : arrestation de 21 passeurs qui facilitaient les entrées en Europe par la Russie et la Biélorussie
#migrants #immigration #Europol
Article mis en ligne le 29 avril 2024
dernière modification le 27 avril 2024

Sous la coordination d’Europol, les polices de plusieurs pays européens ont procédé aux interpellations de 21 passeurs, entre lundi et mercredi. Ceux-ci faisaient partie d’un réseau facilitant l’entrée de migrants irakiens et syriens dans l’Union Européenne, via la Russie et la Biélorussie, pour des arrivées en Allemagne et au Royaume-Uni.

Pour les y acheminer, les passeurs utilisaient une entrée par la Russie et la Biélorussie, puis poursuivaient les itinéraires à travers le territoire européen via des "camionnettes", "pick-up" et autres véhicules destinés "exclusivement au transport de marchandises", relate Europol dans le communiqué paru à ce sujet (...)

Le réseau s’adaptait, de manière flexible, "aux différents facteurs comme les réglementations sur les visas (...) ou encore en tirant parti de la situation géopolitique", souligne encore la police européenne.

Entre 3 000 et 5 000 euros pour le trajet

Les suspects arrêtés sont principalement des ressortissants égyptiens, irakiens et syriens. La plupart d’entre eux - quinze - ont été interpellés en Pologne. Quatre l’ont été en Finlande, un autre en Allemagne et un dernier en Lituanie. (...)

Les opérations ont aussi impliqué la perquisition d’une vingtaine de lieux, dont près de la moitié se trouvaient en Finlande, et le reste en Allemagne, Lituanie, Pays-Bas et Pologne. Entre autres saisies, les forces de l’ordre ont récupéré des faux documents d’identité et "plus de 80 000 euros en espèces", cite le communiqué.

Utilisation de crypto-monnaies (...)

"l’utilisation d’outils numériques à tous les stades du processus, avec de la publicité en ligne pour les services, les itinéraires et les prix du passage" mais aussi "l’utilisation de crypto-monnaies, d’argent numérique ou d’autres formes de paiement non officielles". De fait, s’agissant du réseau démantelé cette semaine, les enquêteurs ont révélé que les paiements se faisaient, entre autres, en "crypto-monnaies".