
Stanislas est un établissement scolaire d’extrême droite, de la maternelle au bac, réservé à la grande bourgeoisie parisienne. C’est le lycée catholique intégriste dans laquelle l’éphémère ministre de l’éducation, Amélie Oudéa-Castera, a mis ses rejetons, comme de nombreux autres politiciens.
C’est « une ville dans la ville », explique le site internet de l’établissement. On y trouve 7 gymnases et deux piscines, 21 laboratoires, 3 amphis, 2 murs d’escalade, une cantine haut de gamme, le tout sur 3 hectares dans un beau quartier parisien. Un confort sans commune mesure avec les collèges et lycées défavorisés. Stanislas, c’est aussi 22 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2022. Pas vraiment un établissement scolaire qui a besoin de moyens.
Pourtant Valérie Pécresse, qui gère la région Île-de-France et donc le budget des lycées, a décidé de donner des sommes colossales à Stanislas.
En parallèle, on apprend que la région n’a même pas réglé un centaine de factures pour des fournitures dans les lycées publics d’Île-de-France, remontant pour certaines à 2019. Il manquerait 850.000 euros de factures non réglées. Pendant que Pécresse verse des millions à un lycée ultra-privilégié religieux, elle n’acquitte même pas les dépenses pour les lycées publics sous-dotés.
France Info révèle que près de 30% des lycées franciliens sont en très mauvais état, soit 150 établissements considérés comme vétustes pour la seule région Île-de-France. Et Pécresse les laisse tomber, malgré les protestations des élèves et des enseignants, notamment dans le 93. La violence de classe à l’état pur. (...)