
Il faudra « reconquérir le mois de juin pour les élèves qui ne passent pas d’épreuves en fin d’année », avait insisté Emmanuel Macron en août dans une interview au « Point » . L’exécutif ne veut pas de lycéens de seconde qui seraient en vacances début juin.
Selon le projet de décret, que « Les Echos » se sont procuré, ce stage, baptisé « séquence d’observation en milieu professionnel », aura un « caractère obligatoire » pour « l’ensemble des élèves des classes de seconde générale et technologique ». Cela se traduira, dans le Code de l’éducation, par un ajout « en miroir » du dispositif qui existe déjà en classe de 3e.
Quelques élèves dispensés
Le projet d’arrêté, quant à lui, stipule que ce stage durera deux semaines et qu’il se déroulera au mois de juin. Ce texte prévoit « que les élèves puissent choisir d’effectuer au mois de juin soit la séquence d’observation en milieu professionnel rendue obligatoire par le décret, soit un séjour de cohésion du Service national universel (SNU), dont la durée est identique, soit la mission d’intérêt général du SNU lorsqu’ils ont déjà effectué le séjour de cohésion auparavant. » (...)
C’est dans ce contexte que le ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal, s’est dit mercredi favorable à la « généralisation » du SNU, pour « former une communauté de républicains et de citoyens éclairés et réunis ». (...)