
Régulariser largement les personnes sans-papiers ; sortir de l'obsession inique "arrêter/enfermer/expulser" ; faire entendre la voie de la France en Europe pour que cessent indifférence et complicité face aux morts à nos portes... Voilà la voie du courage et de l'humanité. 2/2
— Fanélie Carrey-Conte (@FCarreyConte) September 16, 2022
Lire : Asile et immigration : Macron annonce un projet de loi « dès début 2023 »
(...) Un projet de loi sur l’asile et l’immigration sera déposé « dès début 2023 », a annoncé ce jeudi Emmanuel Macron. « Nous avons une politique qui est tout à la fois inefficace et inhumaine, inefficace parce que nous nous retrouvons avec plus d’étrangers en situation irrégulière que nombre de nos voisins, inhumaine parce que cette pression fait qu’on les accueille trop souvent mal », a-t-il posé en guise de constat devant les préfets. (...)
selon lui, « notre politique aujourd’hui est absurde » car elle « consiste à mettre des femmes et des hommes qui arrivent, qui sont dans la plus grande misère » dans les quartiers les plus pauvres. (...)
Le chef de l’État a plaidé pour une meilleure répartition des étrangers accueillis sur le territoire, notamment dans les « espaces ruraux, qui eux sont en train de perdre de la population », et où « nous devrons fermer des classes, vraisemblablement des écoles et des collèges ». (...)
« Changer les règles »
Parallèlement, Emmanuel Macron a promis « d’améliorer l’efficacité des politiques de reconduite » à la frontière pour les étrangers en situation illégale. Il a notamment évoqué la nécessité de conditionner davantage l’octroi de visas à « l’esprit de coopération pour reprendre les étrangers en situation irrégulière, à commencer par celles et ceux qui troublent l’ordre public ».
Lors de son récent voyage en Algérie, Emmanuel Macron a ainsi ouvert la voie, avec son homologue Abdelmadjid Tebboune, à un assouplissement du régime de visas accordés à ce pays, en échange d’une coopération accrue d’Alger dans la lutte contre l’immigration illégale. (...)
Jeudi devant les préfets, il a enfin mis l’accent sur « deux territoires qui feront l’objet d’une attention toute particulière », la Guyane et Mayotte, où « il faudra sans doute (…) changer les règles avec beaucoup de force parce que la réalité géographique et démographique de ces territoires est profondément différente du reste du sol de la république ». À Mayotte, où le droit du sol a déjà été durci en 2018, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé lors d’un déplacement sur l’île fin août vouloir encore durcir l’accès à la nationalité française. (...)
et on prend en charge vite et bien pour la dignité et l'ordre public ? #Dignité, vitalité #Economique, ordre public. 2/2
— Fédération des acteurs de la solidarité (@FedeSolidarite) September 16, 2022