
Générations Futures demande au gouvernement français de suivre les alertes de l’INSERM en votant contre la ré-autorisation du glyphosate !
La France va probablement suivre l’avis de l’agence européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui estime qu’« Il n’y a pas de domaine de préoccupation critique, ni pour l’environnement, ni pour la santé humaine » et voter pour un renouvellement de l’autorisation du glyphosate lors des prochaines réunions du comité européens chargé de statuer sur cette question, le Scopaff, en arguant suivre l’avis « des scientifiques ». (...)
Pourtant, en 2021, l’Inserm a mis à jour son expertise collective sur « pesticides et santé » dans laquelle l’institut a une analyse bien différente de celles des agences sur plusieurs points concernant la toxicité du glyphosate. L’analyse de l’Inserm suggère notamment que le glyphosate « semble présenter » des propriétés de perturbation endocrine, ce qui va à l’encontre des conclusions de l’EFSA.
Glyphosate : Science or not science ? (...)
Comparons les différences d’analyses
Générations futures tente de répondre à ces 2 questions dans un nouveau rapport mettant en lumière les différences entre l’analyse de l’Inserm et l’évaluation réglementaire du glyphosate sur de nombreux points majeurs comme la génotoxicité et le stress oxydant, les effets sur le microbiote, la toxicité mitochondriale, les effets sur la reproduction et de perturbation endocrinienne et les effets neurotoxiques.
Pour cela, nous avons étudié en détails l’expertise collective de l’Inserm et nous avons cherché à voir
– > comment les agences ont analysé les points soulevés par l’Inserm.
– > comment les études citées par l’Inserm dans son expertise ont été prises en compte dans le dossier réglementaire
Les résultats sont sans appel ! (...)
Evaluation du glyphosate : Conclusions et demandes
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Nous invitons les français et les françaises à interpeller dès maintenant le gouvernement français (tout particulièrement le Président Macron, la Première Ministre E. Borne et les ministres Fesneau et Béchu) pour lui demander de s’opposer à la ré-autorisation du glyphosate et ce dès le 22 septembre lors du premier comité SCoPAFF portant sur les discussions puis mi-octobre lors du comité votant (...)