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Réquisitions d’écoles : Jean‐Luc Moudenc se justifie face aux parents d’élèves
#sansabri #Toulouse #ecole #enfants #logements
Article mis en ligne le 15 février 2024
dernière modification le 13 février 2024

Le maire de Toulouse a écrit à tous les parents d’élèves des deux écoles actuellement occupées par des familles sans abri, Michoun et Bonnefoy. Dans son courrier, il se dit sensible à la situation, mais justifie son attitude en renvoyant l’Etat à ses responsabilités, et par des impératifs de sécurité.

À Toulouse, on peut se dire «  humaniste  », «  sensible  » et «  profondément touché  » par la situation des «  familles et enfants à la rue durant l’hiver  », tout en assumant de mettre des bâtons dans les roues à des citoyens s’acharnant à mettre ces personnes à l’abri. (...)

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Toulouse : Des élèves sans toit mis à l’abri dans deux écoles « réquisitionnées » novembre 2023

(...) En dehors d’une pancarte crayonnée et scotchée sur la grille, cette journée de mardi a toutes les apparences de la normalité à l’école Calas-Dupont de Toulouse, à quelques centaines de mètres du Palais de justice. Des enfants jouent dans la cour. Mais, parmi eux, certains ne rentreront pas ce soir chez eux. Car ils n’ont pas de « chez eux ». Ils font partie des familles toulousaines à la rue mise à l’abri depuis lundi soir par le collectif « Jamais sans toit dans mon école », formé d’enseignants et de parents d’élèves, et où l’anonymat prévaut.

Les membres du mouvement ont choisi symboliquement la Journée internationale des droits de l’enfant, pour passer à l’action. Trois écoles devaient être « réquisitionnées ». Pour l’une, dans le quartier de Borderouge, l’opération a échoué. A l’école Didier-Daurat, au Mirail, où la réquisition a été animée et a provoqué l’intervention d’agents municipaux et du rectorat, une famille a pu « dormir au chaud ». A Calas-Dupont, quatre familles sont hébergées la nuit dans l’école de leurs enfants.

L’idée de les voir retourner à la rue devenue « insupportable » (...)

Le collectif conteste la décision prise cet été par la préfecture de mettre fin à l’hébergement en hôtel de plus de 600 personnes, sur les 2.000 qui en bénéficiaient. Il estime que plus de 330 enfants dorment dans les rues de la Ville rose chaque soir. (...)

Le collectif toulousain exige des autorités et collectivités locales des solutions d’hébergement pérennes pour les enfants à la rue et une « promesse écrite » de régler la situation. « Faute de changement très rapidement, d’autres réquisitions vont suivre dans les jours à venir », prévient-il. Un collège pourrait être concerné. (...)

 (l’Opinion)
Réquisition d’écoles à Toulouse : le collectif "Jamais sans toit" lance un appel au rassemblement janvier 2024

Le rassemblement débutera à 17 heures devant la préfecture, le mercredi 24 janvier 2024. En parallèle, le collectif organise un dépôt de 300 ours en peluches, pour autant d’enfants se trouvant encore à la rue.

Le 24 janvier prochain marquera la journée internationale de l’éducation. Cette date, symbolique, a été choisie par le collectif toulousain "Jamais sans toit dans mon école" dans le cadre de la coordination nationale "Jamais sans toit" pour lancer un appel au rassemblement devant la préfecture.

Cette action a pour visée de mettre en lumière "l’urgence d’ouverture de places en hébergement d’urgences pour toutes les familles mises à la rue suite à la décision préfectorale", se justifie le collectif dans un communiqué (...)

Cette situation est le résultat d’une décision illégale de la préfecture, un peu avant l’été, d’évacuer les hébergements d’urgence. Pourtant, la loi est claire, le droit à l’hébergement est inconditionnel et c’est comme ça que nous le défendons", martèle l’association Jamais sans toit dans mon école.

330 enfants à la rue

Après maints recours légaux "sans résultats" tels que des appels au 115 des semaines, des cagnottes afin de financer des locations et des hébergements chez des particuliers, "les réquisitions sont devenues la seule solution à la hauteur de l’urgence et de la gravité de la situation" justifie le groupe. (...)

 (Mediacités)
À Toulouse, les réquisitions d’école, un mouvement mort‐né  ? 12 février 2024

Après avoir débouché dans trois établissements sur des solutions de relogement, le mouvement de réquisitions des écoles toulousaines, lancé en novembre dernier par le collectif Jamais sans toit, semble avoir perdu son efficacité auprès des pouvoirs publics. (...)