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Postes d’enseignants non pourvus : "Ce constat devrait être un scandale national", fustige Sophie Vénétitay, la secrétaire générale du SNES-FSU
#educationNationale #enseignants
Article mis en ligne le 10 juillet 2024
dernière modification le 9 juillet 2024

"Ce constat devrait être un scandale national", réagit lundi 8 juillet sur franceinfo Sophie Vénétitay, la secrétaire générale du SNES-FSU, le Syndicat national des enseignements de second degré, alors que le ministère de l’Éducation nationale annonce près de 3 200 postes non pourvus cette année au concours enseignant.

"La réalité, c’est que France, 7e puissance mondiale n’arrive pas à recruter des enseignants, dénonce Sophie Vénétitay, et ce constat devrait être un scandale national". Elle appelle à "des mesures d’urgences en termes de salaires et de conditions de travail", pour rendre le métier plus attractif. (...)

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 (La voix du Nord)
Plus de 3 000 postes d’enseignants non pourvus, ce qui inquiète avant la rentrée de septembre

(...) Dans le détail, dans le public, le nombre de postes qui n’ont pas trouvé preneurs s’élève à 1 350 dans le premier degré (maternelle et élémentaire) et 1 575 dans le second degré (collèges et lycées), selon des chiffres du ministère. Dans le privé, 260 postes restent vacants.

Pour le premier degré, les chiffres de la rue de Grenelle sont inférieurs à ceux de la FSU-Snuipp, principal syndicat du primaire, qui avait donné début juillet 1 583 non pourvus (dont 670 dans l’académie de Créteil, 692 dans celle de Versailles et 174 en Guyane, hors concours supplémentaires). (...)

« On a une crise qui perdure »

Pour la maternelle et l’élémentaire, « comme en 2023 », seules quatre académies sont déficitaires, Créteil et Versailles, la Guyane et Mayotte, a souligné le ministère.

Mais pour le FSU-Snuipp, « on ne peut pas s’en satisfaire ». « Ça s’accumule aux pertes de postes des autres années » pour ces académies, a réagi auprès de l’AFP Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp.

« On a une crise qui perdure et qui s’installe, et qu’aucune politique actuellement ne permet d’enrayer », a-t-elle insisté. « Il faut trouver des solutions urgentes ».
Une « crise d’attractivité » du métier

Si la situation s’améliore légèrement pour le Capes, « ça reste inquiétant pour la rentrée », juge Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, soulignant que « les années passent et les postes perdus se cumulent ». (...)

Des contractuels embauchés face au manque d’enseignants

Depuis deux ans, le recrutement d’enseignants (premier et second degrés confondus) connaît une crise inédite. En 2022, plus de 4 000 postes avaient été non pourvus au total, provoquant l’émoi dans le monde de l’éducation et le recrutement d’un nombre plus important de contractuels. (...)