
Ce jeudi 20 février, des étudiants ont bloqué l’Université Bordeaux Montaigne en soutien à leurs camarades de Sciences Po, pour protester contre les coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur et la recherche. Lors d’une AG, ils ont décidé de poursuivre les blocages, et de viser d’autres campus. Un militant insoumis a été agressé lors de l’occupation de Sciences Po.
« Entre Sciences Po et L’université Bordeaux-Montaigne on discute et on s’organise ensemble. » Deux jours après le début du blocage et de l’occupation de Sciences Po Bordeaux, les deux campus travaillent main dans la main pour étendre le mouvement. Les étudiants dénoncent les coupes budgétaires « qui compromettent l’égalité des chances dans l’accès à l’enseignement supérieur ».
L’université, dans un communiqué, a annoncé qu’avec le nouveau budget accordé aux universités dans la loi de finances 2025, elle devra assumer un manque à gagner de 3,2 millions d’euros, soit près de 3 % de son budget total.
Dès 4h du matin ce jeudi 20 février, des étudiants ont barricadé les entrées du campus de l’université de Bordeaux-Montaigne, vers 10h30, ils étaient une cinquantaine sur place. À 13h, une assemblée générale a réuni 200 personnes. (...)
Dans un communiqué, les Jeunes Insoumis de Bordeaux ont révélé l’agression d’un militant en marge de l’occupation de Sciences Po. Sorti seul du bâtiment, il a été roué de coups par trois individus cagoulés arrivés en voiture sur place. Il s’en est sorti sans blessure grave, et envisage de porter plainte. La France insoumise met en cause la Bastide bordelaise, groupuscule d’extrême droite.