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France24/AFP
Législatives au Chili : la droite l’emporte, le candidat d’extrême droite José Antonio Kast renforcé
#Chili #extremedroite #immigration
Article mis en ligne le 18 novembre 2025

À moins d’un mois du deuxième tour de l’élection présidentielle, où le candidat d’extrême droite José Antonio Kast est donné favori, la droite a remporté lundi la majorité au Parlement chilien. La gauche, elle, enregistre son plus faible score depuis le retour de la démocratie après la dictature d’Augusto Pinochet.

La droite a remporté la majorité au Parlement chilien, renforçant encore la position du candidat d’extrême droite José Antonio Kast avant le second tour de la présidentielle, et plaçant lundi 17 novembre sa rivale de gauche Jeannette Jara un peu plus sur la défensive.

Dans ce contexte défavorable, la candidate de la coalition de centre gauche au pouvoir a attaqué son adversaire, le qualifiant de figure "autoritaire" au bilan "fragile" au Parlement.

Jeannette Jara, 51 ans, est arrivée en tête du premier tour dimanche, devançant de peu l’ultraconservateur du Parti républicain, classé à l’extrême droite. Elle a toutefois obtenu un score inférieur aux prévisions, recueillant 26,85 % des voix contre 23,92 % pour José Antonio Kast, selon des résultats portant sur 99,99 % des suffrages.

Le total des voix recueillies par les candidats de gauche, inférieur à 30 %, est le plus faible enregistré depuis le retour de la démocratie après la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990).

José Antonio Kast, un avocat de 59 ans, est donné largement vainqueur du second tour prévu le 14 décembre, porté par un programme sécuritaire radical prévoyant des expulsions massives de migrants en situation irrégulière et la construction de prisons de haute sécurité. S’il l’emporte, il deviendrait le premier dirigeant d’extrême droite du Chili depuis Augusto Pinochet. (...)

Guillaume Long, expert au Center for Economic Policy and Research américain, souligne le "déplacement historique et sans précédent de l’électorat vers l’extrême droite", le qualifiant de "particulièrement préoccupant dans un pays marqué par le souvenir de la dictature et des violations des droits humains".