
La rive nord du parc national du Grand Canyon, dans l’Ouest américain, a été fermée aux touristes en raison d’un incendie hors de contrôle. Baptisé "Dragon Bravo Fire", ce feu menace encore de s’étendre après avoir ravagé près de 50 000 hectares en un mois.
Un site naturel célébrissime lutte contre les flammes. Le Grand Canyon, parmi les parcs naturels de l’Ouest américain les plus connus au monde, est depuis un mois la proie d’un incendie hors de contrôle qui a déjà ravagé près de 50 000 hectares et contraint les autorités à fermer sa rive nord.
Les feux, déclenchés par la foudre le 4 juillet - jour de la fête nationale aux États-Unis - sont combattus jour et nuit, sur terre et dans les airs, par plus d’un millier de pompiers. (...)
Les autorités du parc, où une impressionnante colonne de fumée surplombe depuis un mois l’immense gorge rougeoyante creusée par le fleuve Colorado, avaient fait évacuer en juillet un demi-millier de touristes et employés.
"Dragon Bravo Fire" n’a fait aucune victime mais a détruit selon les autorités "entre 50 et 80 infrastructures" sur la rive nord, dont le seul hôtel de la zone, Grand Canyon Lodge, un bâtiment des années 1930 avec une vue à couper le souffle sur l’immense site naturel.
La gestion des incendies est cette année un sujet d’autant plus sensible dans l’Ouest américain que le président Donald Trump a imposé d’importantes coupes budgétaires et des licenciements à l’agence chargée des forêts, à l’agence en charge de l’observation océanique et atmosphérique (NOAA) et à la Fema, l’agence fédérale de gestion des catastrophes.