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Le Conseil de l’Europe appelle à mettre fin à la "répression" envers les ONG d’aide aux migrants
#migrants #immigration #ConseildelEurope
Article mis en ligne le 27 février 2024
dernière modification le 25 février 2024

La commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe Dunja Mijatovic fustige, dans un rapport, la "répression" des associations et individus qui aident les exilés dans les États membres de l’Union européenne. Les représentants du gouvernement "devraient se garder de tenir des propos désobligeants, incendiaires ou stigmatisants", a-t-elle aussi prôné. (...)

Dans sa recommandation, Dunja Mijatovic constate une "tendance croissante à harceler et à intimider, et à considérer comme des délinquants, les personnes et les groupes qui aident les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants".

Fonction créée en 1999, le commissariat aux droits de l’Homme, indépendant des institutions de l’Union européenne (UE), a pour mission de promouvoir la prise de conscience et le respect des droits humains dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe, qui siège à Strasbourg. (...)

Elle "demande instamment aux États membres du Conseil de l’Europe de tout mettre en œuvre pour inverser la tendance à la répression". Elle les appelle notamment à réformer les lois, politiques et pratiques "susceptibles d’empêcher ou d’entraver les activités des défenseurs des droits humains qui aident les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants".

Elle les exhorte en particulier à "veiller à ce que les lois sur le trafic illicite de migrants ou l’aide à l’entrée, transit ou séjour irréguliers empêchent clairement d’incriminer les défenseurs des droits humains qui viennent en aide aux réfugiés, aux demandeurs d’asile et aux migrants".

Les représentants du gouvernement et les élus "devraient se garder de tenir des propos désobligeants, incendiaires ou stigmatisants", prône aussi Dunja Mijatovic. Ils devraient également mettre fin aux "mesures de surveillance pour intimider les défenseurs des droits humains et perturber leur travail" et les laisser accéder à des lieux où ils peuvent rencontrer et aider des réfugiés

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