Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Twitter/Maxime Combes, économiste
la "France a décidé de se retirer du Traité sur la charte de l’énergie", ce Traité qui retarde, renchérit ou bloque la transition énergétique
#stopCETA #COP26 #TCE #ExitTCE
Article mis en ligne le 21 octobre 2022

Rappel

 :

Le TCE, cet accord international contraignant qui protège les énergies fossiles

(...) #ExitTCE. Depuis plusieurs jours, les gouvernements européens sont la cible d’une véritable campagne d’interpellation sur les réseaux sociaux. Le but : sortir du Traité sur la charte de l’énergie (TCE). L’appel est lancé par cinq étudiants qui ont déposé plainte à la Cour européenne des Droits de l’homme pour le faire interdire. Relayée par Greta Thunberg ou encore l’activiste du climat française Camille Etienne, cette soudaine levée de boucliers fait sortir de l’ombre un traité qui, lui, agit sous les radars depuis des années contre le changement climatique.
Le TCE, un vestige du siècle passé

Le Traité sur la charte de l’énergie est un « accord d’investissement plurilatéral, avec une cinquantaine d’adhérents, dont la plupart sont européens », résume auprès de Libération Nicolas Roux, membre d’Attac, association française pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne.

Créé en 1994 et entré en vigueur en 1998, le TCE est un véritable vestige du siècle passé. Alors que l’Union soviétique disparaît, l’Europe de l’Ouest tient à sécuriser son approvisionnement en pétrole et en gaz. Loin de toute préoccupation climatique, le TCE permet donc à une entreprise énergétique de poursuivre un Etat qui opterait pour des lois qui pourraient avoir un impact négatif sur ses profits.

L’économiste Maxime Combes, du collectif STOP CETA-Mercosur, juge le TCE comme « l’un des pires traités d’investissements internationaux », de par son inadéquation avec l’urgence climatique. (...)