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L’Ocean Viking porte secours près de 200 migrants en mer Méditerranée
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Article mis en ligne le 1er août 2024
dernière modification le 31 juillet 2024

Le navire humanitaire de l’ONG SOS Méditerranée a porté secours à 196 migrants en détresse en mer Méditerranée, ce mardi. Parmi les rescapés se trouvent neuf mineurs isolés et une femme. L’été, les tentatives de traversées de la mer se multiplient à la faveur du beau temps, mais elles n’en restent pas moins hautement dangereuses.

Les secours ont eu lieu au large de la Libye. "La plupart des personnes rescapées sont originaires du Bangladesh, du Pakistan, d’Égypte et du Soudan", a précisé SOS Méditerranée. La première "embarcation en bois surchargée" avec à son bord 96 personnes avait été repérée en début de matinée. Une seconde a été repérée peu de temps après, avec 100 personnes (...)

Les autorités italiennes ont assigné Ancône (à l’est de l’Italie), "à près de 1 500 kilomètres de la zone d’intervention, comme lieu sûr de débarquement", a ajouté l’ONG. "C’est à nouveau un port extrêmement éloigné, qui impose aux équipes et aux rescapés plusieurs jours de navigation", a critiqué SOS Méditerranée. "Cette pratique d’assignation de ports éloignés vide la Méditerranée centrale de ses rares ressources vitales de recherche et de sauvetage."
Absence prolongée loin des zones de sauvetage

Les ONG estiment en effet que la loi italienne - via la directive Piantedosi qui entrave l’action des navires humanitaires en mer - viole le droit maritime. Elles craignent aussi que leur absence prolongée provoque plus de morts en mer.

À ce propos, l’association de sauvetage SOS Humanity a révélé, données à l’appui, qu’en 2023, les navires de secours en Méditerranée avaient perdu 374 jours à effectuer de longs trajets pour rejoindre des ports de débarquement italiens au lieu de rester en mer pour porter assistance aux canots en détresse.

Mais certains migrants ne sont pas secourus à temps. Les ONG alertent régulièrement sur ces "bateaux fantômes", des embarcations repérées dans un premier temps par les humanitaires - avant qu’ils ne perdent tout contact avec les embarcations. D’autres canots grossissent les chiffres des "naufrages invisibles", quand les embarcations n’appellent pas à l’aide, et sombrent en mer sans laisser de trace, et sans que personne ne le sache. (...)