
L’association Pilotes volontaires, fondée en 2018 par le pilote aguerri José Benavente, vise à aider les ONG présentes en mer, à repérer les bateaux de fortune de migrants, parfois imperceptibles dans les houles méditerranéennes.
La quinzaine de membres qui la compose, et dont la cellule de coordination se situe à Marseille, témoigne également des "violations des droits humains" pouvant avoir lieu en Méditerranée centrale "à l’abri des regards".
Lampedusa se situe à 200 km au Sud de la Sicile, entre Malte et la Méditerranée. Ce confetti de 20 km² peuplé de 6 299 habitants, reste l’un des points d’entrée le plus proche d’Europe pour ces personnes qui n’ont pas d’autres choix que de migrer, pour fuir la guerre, le crime et la misère de leur pays. Ici même où des centaines d’entre eux meurent chaque année et dont les corps s’échouent parfois à même les plages sur cette île italienne, paradisiaque et touristique.
L’association Pilotes volontaires, fondée en 2018 par le pilote aguerri José Benavente, vise à aider les ONG présentes en mer, à repérer les bateaux de fortune de migrants, parfois imperceptibles dans les houles méditerranéennes.
La quinzaine de membres qui la compose, et dont la cellule de coordination se situe à Marseille, témoigne également des "violations des droits humains" pouvant avoir lieu en Méditerranée centrale "à l’abri des regards".
Lampedusa se situe à 200 km au Sud de la Sicile, entre Malte et la Méditerranée. Ce confetti de 20 km² peuplé de 6 299 habitants, reste l’un des points d’entrée le plus proche d’Europe pour ces personnes qui n’ont pas d’autres choix que de migrer, pour fuir la guerre, le crime et la misère de leur pays. Ici même où des centaines d’entre eux meurent chaque année et dont les corps s’échouent parfois à même les plages sur cette île italienne, paradisiaque et touristique. (...)
Durant l’été, le Colibri 2 a ainsi effectué nombre de rotations avant de se retrouver immobilisé le 5 septembre 2025 par les autorités italiennes pour des "circonstances assez floues", rapporte Maia Le Bras, membre de l’association Pilotes volontaires que nous avions rencontrée lors de notre reportage. (...)
"Effectivement, nous n’informons pas les autorités libyennes et tunisiennes de façon systématique car elles n’ont pas de port sûr et il s’agit d’endroits où la vie des personnes sera largement menacée. Des endroits où ces personnes seront soumises à la torture, aux violences sexuelles et réduites en esclavage pour payer une nouvelle fois les passeurs et les faire embarquer sur ces bateaux de fortune. Les tribunaux italiens et les organes compétents de l’ONU le rappellent également."