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enfermement des étrangers au Royaume Uni
Article mis en ligne le 4 février 2013

des informations sur l’enfermement administratif des étrangers au Royaume
Uni dans le dernier rapport sur la rétention administrative par l’Inspecteur
sur les frontieres et l’immigration, en charge notamment d’evaluer les
pratiques de l’agence britannique aux frontieres (UKBA), sorti en decembre
2012.

L’Inspecteur exprime de profondes preoccupations concernant en particulier :

 la duree excessive de la retention (non limitee dans le temps - La
directive retour ne s’applique pas au Royaume-Uni), alors que les juges
considerent que l’enfermement ne devrait pas depasser 6 mois, sauf en cas de
necessite. Tres peu de detenus font appel aupres du juge pour contester la
legalite de leur enfermement (19% des personnes detenues pour plus de 6 mois
n’avait pas engage de recours).
 au 31 mars 2012, 42 personnes avait passe plus de 2 ans en retention.
 l’absence de controle du juge automatique sur la legalite de l’enfermement
(la decision d’enfermer est purement administrative et revient a la UKBA)
 le manque d’acces au conseil juridique : les detenus ont acces a 30 minutes
d’entretien avec un conseiller, et ne peuvent etre representes par un avocat
que si le detenu a des chances raisonnable d’obtenir gain de cause.
 les manquement aux evaluations de la necessite de l’enfermement, qui ont
lieu normalement tous les mois.
 les symptomes de mal-etre physique et mental exprimes par les detenus
rencontre par l’Inspecteur : 67% des 81 personnes rencontree font etat de
problemes de sante, et 53% de ces personnes mentionnent des problemes de
sante mentale
 l’enfermement de personnes vulnerables, demandeurs d’asile, personnes
victimes de la traite, victimes de torture, et mineurs (le rapport couvre en
effet tous les lieux d’enfermement y compris le "centre de pre-depart pour
les familles de Pease Pottage au sud du pays).
 la retention des prisonniers de droit commun non-britanniques (53% des
personnes interrogees avaient purge une peine de prison), alors que les
demarches pour l’eloignement pourraient etre entamees pendant le sejour en
prison (limitant ainsi la duree de l’enfermement de la personne (...)