
Les images des centres de détentions du régime de Bachar al-Assad, parvenues ces derniers jours, montrent l’ampleur des exactions commises par le dictateur syrien. Des milliers de détenus, libérés par les rebelles, ont subi des tortures physiques et psychologiques. Les hôpitaux de Damas voient affluer ces rescapés de l’enfer et des familles à la recherche de leurs proches disparus.
On est épuisé. La torture psychologique est plus pénible que la torture physique. On m’a humilié." Moins d’une semaine après la chute de Bachar al-Assad, les images des détenus des prisons montrent l’ampleur des exactions commises par le dictateur syrien. Certains sont méconnaissables, dans une situation de détresse physique et psychologique.
À Damas, les familles des prisonniers se rendent dans les hôpitaux, avec l’espoir de retrouver leurs proches, parfois disparus depuis des dizaines d’années. Les geôliers ont brûlé, dans leur fuite, certaines pièces pour effacer les documents d’identité et les preuves de leurs exactions.
Les reporters de France 24, Julie Dungelhoeff, James André et Sofia Amara, ont recueilli des témoignages, vendredi, des rescapés du système carcérale et des familles dans les hôpitaux de Damas.
Ils se sont rendus dans l’une des prisons de Damas, le centre Palestine. En surface, l‘un des QG de la sûreté de l’État. En sous-sol, une prison synonyme de terreur pour les Syriens. (...)