
Après la mer, c’est par la terre qu’on vient bolosser Bolloré : retour sur le deuxième et dernier jour du week-end de mobilisation contre Bolloré en Bretagne
Mais les gendarmes finissent par comprendre qu’il s’agit là d’un stratagème pour laisser le temps au cortège déterminé d’atteindre la cible ! En effet, ce groupe furtif est reparti discrètement par un autre passage. Cette fois-ci, c’est la bonne : en se frayant un passage à travers bois, les voilà rendus dans le verger derrière l’usine. On aperçoit le nom de Bolloré sur un bâtiment. Mais les chiens de garde protègent l’usine de l’intérieur, et se placent le long des grillages, rejoints par leurs collègues qui accourent paniqués, ayant enfin compris la manœuvre.
Qu’à cela ne tienne, les grilles ne les protègent pas de la pluie de projectiles divers et variés qui s’abat sur eux. Les voilà recouverts de peinture. Les agents mécontents tirent du gaz lacrymogène et des grenades désencerclantes, mais le cortège se reforme encore et encore, protégé par les arbres du verger. Après plusieurs tentatives, le collectif se décide à faire demi tour, lorsque les gendarmes chargent par l’arrière, interpellant une personne. (...)