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Des pin-up créées avec des IA génèrent déjà des dizaines de milliers d’euros par mois
#IA
Article mis en ligne le 11 janvier 2024
dernière modification le 8 janvier 2024

Faire voyager un mannequin dans le monde entier coûte de l’argent, prend du temps et abime l’environnement. A contrario, les IA sont disponibles 7j/7 n’importe où dans le monde tout en étant « écologiques et rentables, réduisant l’empreinte carbone », explique une agence de top models virtuels. « Le plus drôle, c’est que les hommes adorent ça », ironise une playmate de 52 ans qui s’est elle-même remplacée par son clone virtuel.

Sur Instagram, Emily Pellegrini, qui totalise 195 000 followers pour seulement 90 publications, se présente comme une « fun loving girlie » de 23 ans vivant à L.A. aux États-Unis. Le Daily Mail relève cela dit qu’elle est entièrement générée avec une IA, et que son créateur a commencé à gagner près de 10 000$ par semaine grâce à elle « en seulement 6 semaines ».

Créé il y a quatre mois seulement, son profil (qui met particulièrement en avant son opulente poitrine) renvoie en effet à une « landing page » renvoyant elle-même à du « contenu exclusif » sur son compte Fanvue (un concurrent d’Onlyfans, un réseau social monétisé hébergeant surtout des contenus érotiques et pornographiques), accessible à partir de 4,5 $ par mois. (...)

Un réseau de pin-up virtuelles qui renvoient les unes vers les autres (...)

Le fait qu’elles se ressemblent, posent sur les mêmes photos, où elles sont taguées aux noms de leurs profils Instagram respectifs, laissent supposer que le créateur d’Emily et Fiona en aurait donc d’ores et déjà générées de nombreuses autres, ou qu’il ferait partie d’un réseau ou d’une entreprise dédiée. « Je vais me développer parce que je peux être partout à tout moment, donc vous n’êtes pas seulement dans votre salle de bain. Vous pouvez aller de Monte Carlo à Majorque, en passant par l’Espagne et la Chine », explique-t-il d’ailleurs au Daily Mail. Une forme de concurrence déloyale qui « fait craindre aux influenceurs humains que leurs revenus soient cannibalisés et menacés par leurs rivaux numériques », expliquait récemment le Financial Times (FT), alors que ce florissant marché est « estimé à 21 milliards de dollars ». (...)