
Des milliers de personnes manifestent depuis plusieurs jours dans diverses villes d’Allemagne après des révélations selon lesquelles des membres du parti d’extrême droite AfD, des néonazis et des entrepreneurs ont discuté, en secret, d’un plan massif d’expulsion de personnes étrangères ou d’origine étrangère considérées comme "non assimilé".
Berlin, Hambourg, Cologne, Leipzig, Essen, Rostock… Des dizaines de milliers de personnes manifestent depuis plusieurs jours dans toute l’Allemagne contre le parti d’extrême droite AfD. Ils étaient environ 30 000 à Cologne (ouest) mardi 16 janvier, entre 6 000 et 10 000 à Leipzig (nord-est) lundi, près de 10 000 à Postdam (près de la capitale) et environ 20 000 à Berlin – selon les organisateurs – dimanche, quelque 2 000 à Hambourg (nord) vendredi…
"Nous ne laisserons pas les Nazis voler notre ville", "tous ensemble contre le fascisme", "contre l’AfD et la folie nationaliste" ont scandé les participants lors de ces marches pacifiques.
Des milliers de personnes manifestent depuis plusieurs jours dans diverses villes d’Allemagne après des révélations selon lesquelles des membres du parti d’extrême droite AfD, des néonazis et des entrepreneurs ont discuté, en secret, d’un plan massif d’expulsion de personnes étrangères ou d’origine étrangère considérées comme "non assimilé".
Berlin, Hambourg, Cologne, Leipzig, Essen, Rostock… Des dizaines de milliers de personnes manifestent depuis plusieurs jours dans toute l’Allemagne contre le parti d’extrême droite AfD. Ils étaient environ 30 000 à Cologne (ouest) mardi 16 janvier, entre 6 000 et 10 000 à Leipzig (nord-est) lundi, près de 10 000 à Postdam (près de la capitale) et environ 20 000 à Berlin – selon les organisateurs – dimanche, quelque 2 000 à Hambourg (nord) vendredi…
"Nous ne laisserons pas les Nazis voler notre ville", "tous ensemble contre le fascisme", "contre l’AfD et la folie nationaliste" ont scandé les participants lors de ces marches pacifiques. (...)
Mais face au tollé, plusieurs cadres du parti nient en bloc. Dans un courriel à l’AFP, l’AfD a précisé que Roland Hartwig avait "simplement présenté un projet de réseaux sociaux" lors de cette rencontre où il avait été invité. "Il n’y a pas élaboré de stratégies politiques ni ‘porté au sein du parti’ les idées de Martin Sellner sur la politique migratoire. De plus, il n’avait ‘pas connaissance’ de ces idées au préalable", a ajouté l’AfD.
Pour les juristes, cette réunion secrète présente de fortes similitudes avec la conférence de Wannsee du 20 janvier 1942, qui a planifié la Shoah.
L’AfD crédité de plus de 20% des intentions de vote (...)