
Plus de 450 manifestants ont été arrêtés, mercredi 12 février, dans la capitale du Panama, lors de mobilisations contre le projet du gouvernement de relever l’âge légal de départ à la retraite de trois ans.
De longues files de personnes menottées embarquées à bord de fourgons de police, ont montré les images diffusées à la télévision panaméenne. Cette lourde répression ordonnée par le gouvernement a été menée après que les habitants de la capitale du Panama sont descendus dans la rue, mercredi 12 février, pour exprimer leur refus de se voir imposer par le gouvernement une nouvelle loi inique. Le texte examiné par l’Assemblée nationale entend contraindre les travailleuses et travailleurs à exercer trois années de plus en relevant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes.
Saul Mendez, le secrétaire général du syndicat de la construction Suntracs qui avait appelé à cette journée de mobilisations mercredi, a indiqué que les manifestations se poursuivraient, accusant le gouvernement de vouloir « voler l’argent des retraités et travailleurs pour le donner aux banques ».
Plus de 450 manifestants arrêtés (...)
Le chef de l’État a même été jusqu’à qualifier les manifestants de « terroristes ». Une sortie en ligne avec la politique répressive qu’il conduit depuis son élection en mai 2024 à l’issue de laquelle il avait pris comme premier engagement de refouler tous les exilés qui traversaient la jungle du Darien, un passage très emprunté par ceux qui tentent d’atteindre les États-Unis.