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Cyberaction : Stop au massacre des forêts du Chaco en Argentine !
#Argentine #Milei #forêts #deforestation #urgenceclimatique #biodiversite
Article mis en ligne le 2 juillet 2024
dernière modification le 1er juillet 2024

Javier Milei promettait de démanteler l’État en paradant avec une tronçonneuse lors de la campagne présidentielle en Argentine. Les députés de la province du Chaco l’ont pris au mot et voté une loi annulant la protection de centaines de milliers d’hectares d’hectares de forêts natives.

Alors que les législations pour la protection des forêts et des écosystèmes se font toujours plus restrictives dans le monde, l’Argentine va à contre-courant et méprise ses propres engagements pris lors de la COP26 à Glasgow pour une déforestation zéro d’ici à 2030.

Mobilisons-nous pour empêcher le massacre !

C’est une certitude : dans la province du Chaco, en Argentine, les forêts natives sont encore plus exposées à la déforestation depuis la modification du plan d’aménagement forestier, votée le 30 avril 2024 sans la participation pourtant réglementaire des populations autochtones concernées.

La nouvelle carte adoptée par les députés a été établie dans le cadre d’une procédure irrégulière du Principe de zonage du territoire (OTBN). Cette modification du zonage réduit significativement la protection des forêts, dont d’importants corridors biologiques. Elle permet le défrichement de centaines de milliers d’hectares et, de cette manière, de légaliser la déforestation.
Cela nuit à la riche biodiversité des forêts natives du Chaco, dont des espèces menacées comme le jaguar, mais également aux populations indigènes condamnées à l’exclusion et à la misère.

La forêt du Chaco ne se limite pas à la province du même nom, mais s’étend du nord de l’Argentine (Chaco argentin) à des parties des pays voisins. L’écorégion Gran Chaco Americano abrite la plus grande forêt sèche d’Amérique du Sud.

Alors que les autorités provinciales gèrent la politique en fonction de leurs intérêts privés et de ceux des entreprises agro-industrielles, le président argentin Javier Milei est un négateur forcené des questions environnementales. Il se montre ouvertement favorable à la cession des ressources naturelles du pays au plus offrant, allié de l’extractivisme méprisant les territoires et les droits des indigènes et complaisant avec la déforestation illégale.
Le gouvernement argentin n’a aucune honte à se montrer raciste et considérer les demandes des peuples indigènes comme une "atteinte à la souveraineté", comme avait osé le déclarer l’actuelle vice-présidente Victoria Villarruel au cours de la campagne électorale.
Mobilisons-nous pour demander la protection du Chaco argentin et de ses populations autochtones.