
7 scientifiques et activistes en procès pour avoir alerté sur la crise écologique au cours d’une conférence-occupation au Muséum national d’histoire naturelle dans la soirée du 9 au 10 avril 2022.
Nous personnes étudiantes, chercheuses, employées du Muséum national d’histoire naturelle ou d’autres établissements d’enseignement supérieur et de recherche, soutenons les 8 membres de Scientifiques en Rébellion et d’Extinction Rébellion en procès ce jeudi 30 novembre au Palais de Justice de Clichy pour avoir alerté sur la crise écologique et les conséquences de l’inaction gouvernementale lors d’une « conférence-occupation » dans la galerie de paléontologie du MNHN le 9 avril 2022.
https://scientifiquesenrebellion.fr/textes/presse/des-scientifiques-en-proces-pour-avoir-alerte/
Plutôt que de faire résonner plus haut et plus fort ce cri d’alerte, l’administration du Muséum a décidé de porter plainte et demande un dédommagement de 950 €. Nous sommes consternées par cette réaction de la part d’une institution qui se donne pour mission de protéger la biodiversité ainsi que de produire et de diffuser des savoirs en ce sens.
Face aux enjeux de transformation écologique et sociale, de protection de la biodiversité, de justice environnementale et face à la destruction délibérée du vivant, 1000 scientifiques publiaient un appel à désobéir en février 2020, dans le journal Le Monde.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/20/l-appel-de-1-000-scientifiques-face-a-la-crise-ecologique-la-rebellion-est-necessaire_6030145_3232.html
Dans cette lignée, nous considérons que l’action de désobéissance des scientifiques est légitime.
Comme les lanceuses d’alerte qui depuis plus de 50 ans ne sont pas écoutées, ils et elles fondent pourtant leurs propos sur des résultats de recherches solides et largement documentés.
https://www.ipcc.ch (...)