
Le sénat va recevoir le 05 février à 16 30 Mme Isabelle Hudon, ambassadrice du Canada en France, sur l’Accord économique et commercial global entre l’Union européenne et le Canada (CETA).
Le collectif STOP CETA vous invite à envoyer le texte ci dessous à votre sénatrice et à vos sénateurs :
Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,
Le 5 février prochain, vous auditionnerez Mme Isabelle Hudon, ambassadrice du Canada en France, sur l’Accord économique et commercial global entre l’Union européenne et le Canada (CETA). Nos organisations, membres du collectif Stop CETA qui regoupe plus de 80 organisations citoyennes et syndicales, tiennent par ce courrier à vous faire part de notre plus grande vigilance au sujet de cet accord de commerce et d’investissement et du processus de ratification. Annoncé pour le courant de l’automne, le vote sur le CETA au Sénat n’est toujours pas inscrit à l’ordre du jour alors que cet accord des plus controversés s’applique déjà pour une large part de son contenu, depuis plus de deux ans et officiellement "de façon provisoire".
Par ce courrier, nous voudrions témoigner de notre détermination à faire que le CETA ne soit pas ratifié en France. Suite à l’inlassable travail d’interpellation, de plaidoyer et de mobilisation mené depuis de nombreuses années à ce sujet, par nos organisations et d’autres, l’opinion publique est aujourd’hui clairement contre la négociation, signature et ratification de nouveaux accords de commerce et d’investissement. Ce basculement de l’opinion produit des effets politiques notables : l’appel conjoint de plus de 70 organisations de la société civile appelant les parlementaires à ne pas ratifier le CETA, plus large arc de force jamais réuni sur un tel sujet, et la fragilité de la majorité lors du vote sur le CETA à l’Assemblée Nationale en juillet, sont là pour en témoigner.
Par ce courrier, nous souhaitons rappeler combien le CETA fait peser de lourdes menaces sur le monde agricole, la santé, l’emploi, les services publics, la démocratie ou encore l’urgence climatique. (...)